Regarde comme ce ciel est beau! (An Suki Desu)

**Alice B. Lapin**

Après une journée pour le moins calme, une jeune fille en robe de laine noir, de collant noir avec des mitaines noir est sur le toit de son lycée. Mélancolique? Non juste rêveuse. Un violon poser contre ses jambes, elle regarde tomber la neige avec une lenteur magique, qui recouvre jusqu’à la rambarde.C'est sur cette même rambarde que la jeune fille se juche, cheveux couleur chocolat au vent, un air très doux et des yeux vert profond brillant.

Prenant son violon a la main elle fit quelques accords sur lesquels elle posaient sa voix avec une douceur inégalable. Ayant enfin trouver le rythme qui lui convient, cette jeune fille pas tout a fait femme mais plus une enfant commence a jouer avec dextérité puis se mets a chanter, mettant beaucoup d’émotion dans sa chanson, toute entière a ce qu'elle fait elle n'écoute plus, ne fait plus attention a rien, elle comprenais la chanson, ÉTAIS la chanson!

-Tadadada...

Des milliers de bras tendus
Dans le vacarme de ma venue
Mon dieu, qui je suis ?
J'ai laissé ma solitude
Ma maison est un véhicule
Sur mon passage on jure, on crie
Je suis perdu à jamais dans une autre vie

Je n'sais plus qui je suis
Je tremble un peu, je prie
On m'aimait bien dans ma rue
On me juge dans mon pays

Tout en haut de l'édifice
Brillant sous les lumières fatices
Je n'vois plus mon chemin
Aujourd'hui j'ai tant d'amis
Où sont ceux qui m'ont vu grandir ?
Je les ai vu partir
Je suis perdu à jamais dans mon avenir

Je n'sais plus qui je suis
Je tremble un peu, je prie
On m'aimait bien dans ma rue
On me juge dans mon pays
Qui je suis ?
Je sors seulement la nuit
Aujourd'hui j'ai peur de vivre
Demain j'aurai peur qu'on m'oublie
Tant pis

Finissant cette chanson qui la transportais, elle ouvre a demi les yeux, regarde droit devant elle les yeux plein de petites larmes qui lui coulais sur ses joues pâles mais un magnifique sourire au lèvres. Se tournant a demi, entendant la neige crissé sous des pas elle marque un temps d’arrêt, la mine ébahie et en laisse tomber son instrument.

-Non...C'est pas possible...An?..

La jeune fille brune saute agilement de la rambarde, court vers le blondinet et le tient a bout de bras un moment, l'observe attentivement avant de le serrer très fort contre elle, le bout de son nez dans son cou et les yeux clos, l'image même du bonheur.

-Tu m'a manqué...

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